Vidéo souvenir du Chanté Nwel 2019

CHANTÉ NOËL A HERBLAY-SUR-SEINE VU PAR LA GUADELOUPE.

C’est peu dire que ce samedi 7 décembre 2019 au soir, ce sont les cœurs unis et vivants de la Guadeloupe et de la Martinique qui ont battu ensemble dans l’église Saint-Martin à Herblay-sur-Seine, petite commune qui, par son élégance et son dynamisme, fait la fierté du Val d’Oise.

Tout a débuté à 19h30, lorsque les paroissiens d’Herblay ont commencé à arriver, en famille, dans l’église, chacun avec son pique-nique, pour partager cet incontournable moment festif et convivial du Chanté Noël par lequel les Antillais célèbrent chaque année, depuis des siècles, les valeurs chrétiennes du partage et du vivre-ensemble.

Durant toute la soirée, à travers la ferveur des chants, l’entrain de la musique et les joyeux pas de danse, l’assistance a célébré la beauté de Noël, cette fête qui nous rappelle que cette nuit-là Dieu vient à notre rencontre en envoyant son fils dans le monde comme un cadeau fait à l’humanité.

Chanté Noël est aussi l’occasion de découvrir et partager les valeurs si précieuses de la société antillaise. Dans un monde si fier de sa modernité, les regards sont tournés vers l’avenir et ont tendance à oublier le passé. Les choses se perdent et tombent dans l’oubli, la mémoire collective s’estompe peu à peu et les nouvelles générations ne savent presque plus rien des pratiques et des savoir-faire des anciens. Pourtant, il est bon de ne pas oublier les époques qu’ont vécu nos parents et grands-parents. Car le passé explique et donne sens au présent.

Le Chanté-Noël joue ainsi ce rôle combien important de rappeler, de façon vivante et joyeuse, les coutumes et traditions qui ont existé et subsistent encore en Guadeloupe et en Martinique. Au fil des siècles, les cantiques de l’Eglise se sont mêlés aux improvisations en créole et au rythme des tambours, pour remercier l’Enfant Jésus d’être venu nous montrer le visage de Dieu.

Merci au Père Charles Roboam, à son équipe et à tous ses paroissiens qui, samedi soir, ont superbement démontré qu’il n’y a pas qu’à Pointe-à-Pitre et Fort-de-France que Noël se chante et que la déclinaison francilienne de la grande fête chrétienne antillaise est elle aussi à même de remplir les cœurs de paix, de joie et d’espérance.

                                                                                                                                        Pascal Gbikpi