Epiphanie du Seigneur
« Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe»(Mt 2, 11).
La grande fête de l’épiphanie célèbre la manifestation de Dieu à des mages venus d’Orient, pour adorer le roi qui vient de naître. Chez nos frères orthodoxes, cette manifestation de Dieu, cette théophanie est particulièrement célébrée.
L’épiphanie, c’est une illumination, la compréhension soudaine que Dieu s’est incarné dans le monde, Dieu fait homme dans ce petit enfant si fragile, né dans une mangeoire à Bethleem.
Les mages, astrologues avertis, savent que ce petit enfant, est roi. Ils ont vu se lever son étoile et guidée par elle et portés par leur certitude, ils se sont mis en route. A cette époque, tous les grands rois avaient une étoile associée à leur naissance,
Ainsi, après être entrés, Ils voient l’enfant et sa mère. Cette vision, pour ces voyageurs qui viennent du bout de la terre est divine. Ils apportent avec eux des présents comme on le fait pour une naissance. Ils offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Les Pères de l’Église, comme Irénée de Lyon (IIe siècle), voyaient dans l’or la reconnaissance de la royauté de Jésus, dans l’encens celle de sa divinité, dans la myrrhe sa mort sur la croix, donc son humanité. L’or, l’encens et la myrrhe disaient donc la véritable identité et la grandeur encore cachée de l’enfant nouveau-né, Fils de Dieu.
La myrrhe offerte, c’est l’humanité du Christ qui est révélée, reconnue.
La myrrhe est un baume précieux produit à partir d’une résine rouge importée d’Arabie, la myrrhe était utilisée pour les noces et les ensevelissements. Dans l’Ancien Testament, elle est liée à l’amour de Dieu. Elle entre dans la composition de l’huile d’onction sainte pour l’Arche d’Alliance et les prêtres, pour parfumer le vêtement du Roi Messie ou pour décrire la Sagesse, parole du Très-Haut.
Mélangée à du vin, la myrrhe en augmentait la vertu euphorisante et, selon une coutume juive, ce breuvage était parfois proposé aux suppliciés pour atténuer leurs souffrances, ce qui fut justement le cas pour Jésus. Elle est également évoquée lors de l’embaumement de son corps ce qui est, dans les deux cas, une manière d’évoquer son humanité.
Aujourd’hui, dans notre société, on a beaucoup oublié de cette révélation fondatrice d’un Dieu qui a pris notre condition humaine et nous accompagne sur nos chemins de vie. Seule la coutume de « tirer les rois » rappelle qu’un épisode de la bible parle des rois mages.
Douze jours nous séparent de Noël. Douze jours de voyage pour les mages.
Pour nous, le mois de janvier, le mois des bonnes résolutions, sera-t-il un mois de remise en route, pour offrir à Dieu nos espérances et notre prière ?
Daniel Fave
ANNONCES PAROISSIALES
Mardi 7/01
- 14h30 – Messe à la Maison de retraite Les Jardins de Sémiramis, ouverte à tous.
- 18h00 – Vœux des prêtres au théâtre d’Ermont
Samedi 11/01 – Quête pour l’Institut Catholique
- 15h00 – Café biblique à l’ESPJ XXIII
Dimanche 12/01 – Quête pour l’Institut Catholique
- 10h30 – Messe des familles et messe des peuples avec repas partagé et Vœux du curé
► FORMATION BAFA
Tu as plus de 17 ans ? Tu souhaites vivre une expérience humaine inoubliable et devenir animateur ? Le BAFA (Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur) est fait pour toi ! La prochaine session de formation organisée par la FACEL Val-d’Oise a lieu du 8 au 15 février 2020 à Sannois (95).
►JOURNÉE SANTÉ MENTALE : « CROIRE QUAND ON SOUFFRE… »
Souffrance psychique ou spirituelle, comment les épreuves de la vie nous transforment-elles ? Comment accompagner ceux qui les vivent ? Samedi 18 janvier 2020, journée de réflexion avec Yves Lefebvre, psychologue clinicien, psychopraticien relationnel et le père Daniel Ducasse, prêtre et accompagnateur spirituel du diocèse. Une journée organisée par la pastorale Santé Mentale du diocèse de Pontoise.